Bonne année 2019 à tous !
Je souhaite à votre coeur d’avoir toujours plus de raisons de sourire !! 😀 <3
Et on commence l’année par un mois de Janvier poilu, héhé ! 😉
Vous avez dit… poils ? 😉
Un peu d’humour, que diable ! Qu’on se poile un peu ! 😉
Est-ce que je ne m’épilerai plus jamais ? Je ne sais pas encore. ^_^
Mais d’où vient cette honte des poils ?? On peut se poser la question !
En tout cas, j’ai l’impression agréable de m’aimer plus telle que je suis quand j’accepte mes poils… et d’être acceptée plus entièrement quand je vois que mon chéri les accepte 🙂
Et je ne suis pas à la seule à m’être penchée sur le sujet : en ce moment, le mouvement “JANUHAIRY” (« Janvier poilu ») lancé par une étudiante anglaise, invite les femmes à laisser leurs poils tranquilles durant le mois de Janvier, et même à poster des photos d’elle avec leurs poils, pour faire bouger les consciences sur ce sujet tabou 🙂
Alors… toutes à poils ? 😉
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Bravo pour cet article. Ce serait vraiment intéressant de savoir d’où vient cette contrainte qui occupe tellement les sujets de conversation des filles ??
Merci Cécile ! Oui ce serait intéressant !!
Cette contrainte c’est une longue histoire… car dès la préhistoire on a trouvé des pinces à épiler… et puis il y a eu les croisade, la religion et accélération au début du 20e siècle avec les trentes glorieuses, le bas nylon, les jupes courtes et la plage et puis après tout l’impact avec les médias (publicité, porno, magazines …) C’est bien ancré dans l’imaginaire collectif tout ca. Si ca vous intéresse, le collectif « Liberté pilosité sororité » travaille à changer cette image : https://collectiflps.wordpress.com/ et moi je tourne une conférence gesticulée sur la pilosité et el corps des femmes dans laquelle je reviens sur cette histoire : http://www.collectiflouvreboites.fr
Et merci pour cette bd !
des pinces à épiler préhistoriques??? Ou as ton trouvé cela?
L’origine de cette pratique serais intéressante à étudier
Un psy , de mémoire, m’a dit un jour que les femmes sans poils c’est lié à la même « dictature » que la femme qui « doit » rester jeune.
Aujourd’hui cette « dictature » va jusqu’à la zone du sexe
Un sexe féminin sans aucun poil fait effectivement femme jeune, pour ne pas dire à peine pubère…
idem pour les poils ailleurs
Peu être est-ce une extension du contrôle patriarcal des hommes, contre la capacité que pourraient avoir les femmes à devenir psychiquement adultes et autonomes. Une petite fille est dépendante de son mari-papa. Une femme poilue, nettement moins! 😀
Tout ceci dit, j’aurais énormément de mal avec une femme vraiment très poilue…
Comme quoi, ces pratiques et l’attirance sexuelle sont une affaire culturelle qui va probablement loin dans nos subconscients, quoi que nos opinions puissent en penser…
Bon, par contre, je préfère les poils dans la zone sexuelle.
Le coté femme prépubère me choque et me bloque un peu
J’ai vécu en Côte D’Ivoire et j’y avais une bonne copine Ivoirienne qui ne comprenait absolument pas d’où venait cette idée de s’épiler ! Elle trouvait les poils très beaux ! Elle même était très poilue. Tout n’est question que de culture .;-)
Merci pour l’info, Claire !! C’est intéressant !
Effectivement ça a l’air très culturel !
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-des-oreilles-au-senegal/20120303.RUE4489/poils-de-femmes-en-afrique-de-l-ouest-beaucoup-trouvent-ca-sexy.html
Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça mais j’adore ta bd et ta vision Artmella ! Et j’aime l’ouverture de ton compagnon sur le sujet. Merci pour cette petite bd qui fait réfléchir
Merci pour ton message, Emilie !!
Oui ces questions peuvent être troublantes, et je n’ai moi même pas d’avis catégorique, juste l’envie de poser la question.
hihi, oui, je trouve que j’ai beaucoup de chance de vivre avec un compagnon aussi ouvert d’esprit ! <3 ^^
Bisous !
En effet, l’épilation est une mode et c’est totalement culturel, ça remonte à très longtemps en fait (https://www.epil.fr/L-epilation-a-travers-l-histoire_a6.html). Pour ma part qui suis assez poilue ça a eu un impact sur ma vie d’adolescente et de jeune adulte. Ce n’est que depuis 1 an, voir 2 que je ne m’épile plus et j’avoue que c’est une véritable libéraition, un gain de temps et d’argent assez appréciable. C’est aussi une libération, dans le sens de ne plus suivre les dogmes dictés par la société. Lorsque l’on est une rebelle dans l’âme comme moi, je pense que c’est peut-être un peu plus facile. Il m’aura tout de même fallu plus de 40 ans pour me libérer de cette contrainte. Et un des facteurs qui m’a beaucoup aidé c’est d’avoir rencontré des femmes qui ne s’épilait pas et qui assumaient totalement, leur corps j’ai trouvé leur attitude très inspirante. Par ailleurs, j’ai remarqué que ce qui était le plus dur était le regard que l’on avait sur nous autravers de celui des autres et que si on s’accepte totalement la personne que l’on est, l’opinion d’autrui ce sera que son opinion et non la notre. Tout le monde à le droit de penser ce qu’il veut, on est d’accord ou pas, c’est la nature humaine. J’ai également arrêté de mettre des soutiens-gorge car j’ai des petits seins et que franchement ça n’a aucun impact sur la tenue de mes seins et c’est aussi une véritable libération. Il m’arrive d’en mettre pour aller courrir. Merci Armella pour ce post inspirant et courageux
Merci Sarah pour ton partage et pour l’article !
Moi aussi j’ai rencontré des femmes qui ne s’épilaient pas et qui l’assume, c’est vrai que c’est inspirant ! 🙂
Bah, c’est carrément une histoire de regard des autres, pour moi aussi. Pour être honnête, je ne suis pas sûre de m’en être totalement affranchie au jour d’aujourd’hui, mais j’y travaille 😉
Hihi ! Moi non plus je ne port plus de soutien gorge depuis au moins… 10 ans ! (quel confort !) Et je cours sans soutif car j’avais lu que cela permettait aux muscles des seins de se raffermir au contraire… et ma foi ça a l’air de marcher, je ne me pose même plus la question maintenant !
Quand j’étais ado, j’ai fait un voyage scolaire en Allemagne. Nos correspondantes dans les familles d’accueil étaient pour la plupart blondes et ne s’épilaient pas. Mais l’une d’elles était bien brune et comme toutes ses copines blondes, elle ne s’épilait pas, malgré ses poils bien bruns et bien visibles. Et personne ne trouvait cela bizarre, à part les français… Du coup, je n’ai jamais complexé sur mes poils de bras bien bruns. Quand à mes jambes, je n’ai jamais utilisé d’épilateur. Juste un coup de rasoir jetable sous la douche. Et si je vais à la piscine en ayant oublié de les raser, et bien tant pis!
Merci pour ton témoignage, Syl !
Lool « Et personne ne trouvait cela bizarre, à part les français… » hihi !
Merci d’aborder ce sujet! Malheureusement, on se fait prendre par les diktats de la société… perso, j’ai peu de poils, je ne me suis jamais épilées et ça n’est pas un souci pour moi…. par contre, j’ai des filles, qui sont devenues adultes et … snifff… quelle tristesse de les voir se plier ainsi aux diktats de la mode. J’en ai même une qui s’est épilé les sourcils!! Pour se les faire redessiner autrement… C’est totalement aberrant à mes yeux (et super cher!)… mais elle ne démord pas de son idée.Le truc c’est qu’il ne faut pas COMMENCER à s’épiler… dans ce cas, les poils restent doux et soyeux, plutôt agréables à toucher. Côté sensation, j’ai effectivement remarqué, d’un point de vue perso, que sans poil dans la zone intime … on perd beaucoup en sensation. Et puis cette sale mode envahit aussi les hommes!!! (le comble!) A noter y’a le même genre de problème culturel avec les cheveux blancs (dans certaines cultures, on les admire! chez nous, on les cache… enfin, pas tout le monde mais beaucoup de monde)
Jolie sujet qui fait avancer la vision de nos jolies poils ;).Pour ma part ça a commencé par la flemme car au début mon compagnon était a fond sans poils. Petit a petit c’est lui qui me demande de ne plus m’épiler… Bon j’avoue étant très poilue (merci papa) ben en société j’assume pas encore totalement, mais l’hiver venue c’est l’éclate 🙂
Déjà Ok pour le côté poilu de ces dames…J’apprends aujourd’hui (mieux vaut tard que jamais a 58 balais ) que les poils améliorent la sensibilité…!Trop fort !MERCI pour tes côtés BD !
Bonjour et merci de mettre à l’honneur ce complexe créé de tout poil lol.Comme j’ai un système pileux très dense, je me suis renseignée sur le « pourquoi ». Il semblerait que la pilosité rxcessive soit la consequence consequence d’un dereglement hormonal (thyroīde).J’en suis donc à tester le jeun alternatif (qui a beaucoup de vertus autres) pour voir si cela aurait un effet. Outre le regard des autres, j’ai pour ma part besoin d’en savoir un peu plus sur cette « inégalité » physiologique.Bien à vous.
Merci du fond du cœur de mettre en image des choses que je ressens et que j’ai tant de mal à exprimer 🙂 Grâce à toi et tes magnifiques et fantastiques BDs j’ai enfin un moyen de pouvoir véhiculer et partager cette vision du monde et des gens. Tu es extraordianire :))). Cela fait un an que je laisse mais poils libres de vivre leur vie, et moi non plus je ne suis toujours pas à l’aise socialement mais j’y travaille ;). Merci à vous deux, mon chéri et moi on se sent moins seuls !!!
Haha ! Merci pour cet article qui me parle beaucoup ! C’est mon amoureux il y a quelques mois qui m’a fait la réflexion « Mais pourquoi tu enlèves tes poils, je comprends pas ! », alors j’ai commencé à les épiler un peu moins régulièrement, mais avoir du mal à assumer socialement (mais quand déjà intimement c’est accepté et même demandée, c’est déjà vach’ment plus simple!), et maintenant je commence à clairement les assumer, voire les aimer ces jolis poils ! Bon, j’attends de voir comment je vais gérer l’été, le retour des jupes et des débardeurs, et ce sera sûrement moins facile qu’en hiver mais je me sens prête 🙂
j’aime votre sincérité, votre sensibilité. Merci
Merci pour cette BD! Pour la première fois de ma vie, j’ai décidé que l’hiver serait exempt de chasse aux poils. Je me demande si, comme Carolina de la chaîne YT « La carologie », on peut réapprendre à apprécier ce corps intact. ça fait trois mois… Je dois admettre que ça m’interpelle toujours autant. Je n’arrive pas à aimer cela et si, je supporte totalement de les garder, clairement, en robe ça me serait impossible. Et ça me fait de la peine car… c’est un vrai conditionnement social toxique! ON verra ce que j e ferai au r retour des beaux jours.Mais l’important pour moi et de montrer à ma fille (de 13 mois), qu’elle peut garder ses poils et qu’elle soit habituée depuis toujours à voir un corps de femme poilu, sans que cela ne crée d’aversion chez elle! Belle continuation: j’ai hâte de lire le tome 3!
Merci pour cet article ! Je suis complètement d’accord avec le fait que le regard de l’autre joue un grand rôle. L’homme qui partage ma vie m’accepte comme je suis, aussi quand je ne suis pas épilée, et je me mets beaucoup moins la pression et de stress pour toujours avoir l’air « parfaite ». L’année dernière, pour la première fois, parce que je n’avais pas donné une priorité dans mon peu de temps libre à l’épilation, je suis sortie travailler les jambes non épilées avec ma robe courte (il faisait très chaud et il était hors de question d’avoir trop chaud). Cela m’aurait été inconcevable quelques années auparavant, comme il m’aurait été inconcevable de sortir sans maquillage, alors que je ne me maquille plus. Je pense que le yoga et l’amour de mon compagnon m’ont aidé à cheminer dans l’acceptation de soi, même au-delà du physique. Il est vrai que nous oublions d’être à l’écoute de notre corps, et clairement les sensations sont différentes, avec ou sans poils. Ce tabou ou cette « haine » du poil n’est pas sortie de rien. Notre culture, notre histoire nous a ont enfermés dans des schémas. En parler permet de se questionner, de remettre en question, de libérer !
Petite anecdote: mon Chéri s’est intéressé à moi pour un détail original: croiser une fille qui ne s’épile pas les jambes, c’était vraiment nouveau pour lui, et il aimait ce côté pas sophistiqué, naturel,……..!!!!!! et il n’a pas changé d’avis depuis 20 ans
[poils de bras, remarque d’enfant]
après des années à lutter contre, cela fait 2 ans que je laisse petit à petit mes poils reprendre leurs droits, notamment sur mes bras.
Travaillant avec des enfants, il y en a une qui me dit « ooooh tu as de longs cheveuuuuux noirs très beaux ! » puis, en montrant mes poils de bras « oooh ces cheveux là aussi ils sont magnifiques! »… comme quoi 😉
Je découvre ce partage à propos des poils par hasard.. Merci beaucoup pour tous vos témoignages. Cela me touche car cet été j’ai ( enfin ! ) osé ne pas m’epiler les jambes. J’ai 38 ans. J’ai commencé à les épiler après des remarques de camardes en sport au lycée. Et au fond de moi, je me suis toujours dis mais pourquoi tu fais cela ? Qui a imposé aux femmes le fait que les poils cela ne leur allait pas ? J’en ai parlé à mon mari avant de partir en vacances et il m’a dit que lui cela le gênait pas du tout . Alors je me suis lancée… et quelle épreuve pour moi sur la plage, j’avais peur qu’on se moque de moi je crois … mais je tiens bon et je commence à retrouver une sensation de bien être et d’amour envers mes jambes que j’avais étant petites. Bon… je continue l’expérience..,
Encore Merci !!!
Hihi ! Pour moi aussi c’était un défi au début de montrer mes poils de jambes et de dessous de bras ^^… Jusqu’à ce que je croise quelqu’un qui les assumait… et j’ai trouvé ça juste beau et naturel… !
Bonne suite d’expérience à vous ! ^^
Bonjour. J’adore ta BD qui montre à quoi servent les poils et que c’est correct d’en avoir!
Personnellement, j’ai arrêté de me raser ça fait déjà plusieurs années. J’ai toujours détesté de me raser, c’était long et pénible et parfois douloureux, mais aussi très couteux! Pour moi, il n’y avait rien qui me semblait vraiment positif. J’ai progressivement, mais assez rapidement, arrêté, à commencer par les jambes et le pubis. Je ne me suis jamais épilé les sourcils et je ne porte pas de maquillage, non seulement parce que j’ai eu une mère et des amies qui n’en portaient pas non plus, mais j’ai toujours trouvé que l’être humain au naturel était plus beau et attirant. J’ai eu plus de difficulté avec mes poils de dessous de bras par contre. Contrairement à mes poils de jambes qui sont blonds, donc peu visible (Une chance pour moi, les gens ne voyaient même pas que je ne me rasais pas.) mes poils de dessous de bras sont brun clair, donc assez visible tout de même. Je dois avouer que j’ai encore un peu de difficulté à les assumer, même après toutes ces années, mais je porte davantage des chandails sans manche maintenant et je lève mes bras plus haut! hahaha! Pour dire vrai, j’ai toujours eu très peur du regard et du jugement des autres, c’est ce qui rend la chose plus difficile pour moi. Étrangement, je n’ai jamais eu de difficulté avec mes poils de jambes, quoique j’en aurais sûrement eu s’ils étaient foncés (C’est pourquoi je trouve que j’ai eu de la chance). J’ai aussi eu de la chance d’avoir un partenaire qui était correct avec mes poils! Ça m’a apporté du réconfort et un peu de courage.
Je ne me souviens plus où j’ai d’abord eu l’idée que c’était correct d’avoir des poils… J’ai toujours eu un peu cette idée de « Mais pourquoi est-ce qu’on se rase/s’épile? Ça prend du temps, c’est douloureux, c’est dispendieux… pis en plus, j’ai l’impression d’avoir du plastique à la place de la peau après! », donc c’est avec tout mon rejet et mon écoeurantisme que j’ai arrêté. C’est surtout après que j’ai commencé à voir plus de femme avec des poils et à en entendre parler, ce qui m’a encouragé! Je suis vraiment heureux de voir qu’il y en a de plus en plus et j’ai hâte de voir comment ça va évoluer dans le future. En espérant avec plus de poil et moins de gens pris dans les diktats de la société!!